Pour un main­tien du finan­ce­ment des TEPCV

Inspiré pas les TEPOS animés par le CLER (Mené, Beaujo­lais Vert…), le minis­tère de Ségo­lène Royal (mai 2017, autant dire au siècle dernier) a lancé les TEPCV, programmes d’ac­com­pa­gne­ment finan­ciers desti­nés à impul­ser ou soute­nir des dyna­miques de tran­si­tion éner­gé­tique. Effort louable, même si l’op­por­tu­nisme n’a pas été absent de certains projets dépo­sés (une enve­loppe confiée à l’ADEME l’au­rait évité…).  Des projets struc­tu­rants pour la mobi­lité ou la réno­va­tion du parc bati de terri­toires sont appuyés sur cette enve­loppe et plusieurs clients de Stra­ter­gie en sont béné­fi­ciaires. Il est déso­lant de les voir en ce moment courir après les justi­fi­ca­tifs pour ne pas tout perdre au lieu de construire leur programme.

Que le nouveau gouver­ne­ment entende impul­ser sa propre dyna­mique s’en­tend parfai­te­ment, mais le stop-and-go de ce dossier est pesant. Sans feuille­ton­ner, on retrou­vera sur le site du CLER la circu­laire de la discorde, son guide d’ap­pli­ca­tion, ainsi qu’une posi­tion d’es­poir en la conti­nuité du service public que nous rejoi­gnons.

Quand aux fameux contrats de tran­si­tion écolo­gique dont on parle depuis plusieurs mois, nous les espé­rons acces­sibles au plus grand nombre de terri­toires et non à quelques heureux élus. Nous espé­rons aussi que leur contenu dépas­sera bien­tot les seuls grands prin­cipes annon­cés en discours et repris en boucle par les jour­na­listes, avec l’ADEME enfin dans la boucle.